La femme du capitaine

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“– C’est très grave comme tempête? demanda Azuba.
— D’après le capitaine, c’est typique d’une tempête ici. Un suroit. Au cap Horn, on peut s’y attendre, y parait.
Son ton était nonchalant, mais Azuba détecta une note de peur dans sa voix.
— Le bateau est mis à la cape, toutes les voiles sont carguées à part la voile d’artimon puis l’étai du mât de flèche. Il dit qu’il a vu pire. Il fait dire de ne pas vous inquiéter, il va nous faire passer au travers….”

 

Archambault Éditions Perce-Neige Indigo Amazon


Baie de Fundy, 1860. Azuba Galloway, jeune épouse du capitaine Nathaniel Bradstock, rêve de prendre la mer avec son mari et sa fillette de cinq ans pour échapper à l’atmosphère étouffante d’un petit village côtier où les femmes passent le plus clair de leur temps autour d’une tasse de thé ou à leurs multiples travaux de couture. Il suffira d’une rumeur plus convaincante que ses faibles arguments pour que le capitaine se résigne à l’amener à bord du Voyageur. Une fois en mer, Azuba ne trouvera pas d’emblée cette liberté maritime dont elle avait tant rêvé. Dans la cabine exigüe qu’elle partage avec sa fille Carrie, Azuba doit composer avec la solitude, l’ennui et la violence imprévisible de la mer. Elle apprend bien vite qu’elle devra apprivoiser le rythme de cette vie étrange sans l’aide de son mari puisque celui-ci est un capitaine bien avant d’être un père et un mari.  Azuba devra faire face à son destin de femme du capitaine, armée seulement de sa ténacité et de son courage sans bornes.


Astheure – “Excellent – il ne faut toutefois pas oblier de mentionner le travail remarquable de [Sonya] Malaborza en tant que traductrice. La langue du récit est riche et variée; elle ajoute de l’authenticité au roman…”

Lettres québécoises – “Roman convaincant, impeccablement documenté – “